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SURVEILLANCE CONTINUE DE LA GLYCÉMIE AVEC PARTAGE DE DONNÉES CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES

Etude qualitative de l'intervention SHARE+

Cette étude descriptive qualitative a examiné les perceptions de l'intervention SHARE+ et ses effets sur la communication, la collaboration et l'implication dans la gestion quotidienne du diabète chez les personnes âgées diabétiques de type 1 et leurs partenaires de soins.



L'intervention SHARE+ comprend une surveillance continue de la glycémie avec une application de partage de données permettant aux partenaires de soins de visualiser les données de glycémie sur un smartphone et de recevoir des alertes. Les personnes diabétiques de type 1 et leurs partenaires de soins sont éduqués sur les stratégies de communication, les stratégies de résolution de problèmes et la planification des actions lors de l'utilisation du partage des données. Les personnes âgées diabétiques de type 1 ont porté un glucomètre en continu pendant 3 mois (n = 10). Les partenaires de soins (n = 10) ont utilisé une application de partage de données. L'intervention SHARE+ consistait en une séance d'éducation de 90 minutes. Des entretiens semi‐structurés ont été menés auprès de 10 dyades (personne atteinte de diabète et partenaire de soins) après 12 semaines. L'intervention SHARE+ a accru les connaissances sur le diabète dans les dyades, améliorant la confiance et aidant les partenaires à comprendre comment gérer les symptômes, les comportements et savoir quand intervenir. Les dyades ont travaillé ensemble pour optimiser la prise en charge du diabète en améliorant la communication, la collaboration et la gestion des désaccords. Bien que la majorité des personnes atteintes de diabète et leurs partenaires de soins n'aient signalé aucune communication conflictuelle, des désaccords sur la gestion du diabète subsistaient dans certaines dyades. Enfin, l'intervention SHARE+ a touché les partenaires de soins de diverses manières d'un point de vue psychologique. Alors que les partenaires de soins vivants avec les personnes diabétiques se sentaient rassurés, les partenaires de soins vivant loin des patients avaient des inquiétudes de plus en plus importantes.


Dr Emmanuel GROSS



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