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Ma santé 2022


Emmanuel Macron a présenté mardi 18 septembre 2018 sa réforme « Ma santé 2022 ». La transformation en profondeur du système de santé, voulue par le Président de la République, compte 54 mesures, et est axée sur 3 engagements prioritaires :

· Placer le patient au cœur du système et faire de la qualité de sa prise en charge la boussole de la réforme.

· Organiser l’articulation entre médecine de ville, médico-social et hôpital pour mieux répondre aux besoins de soins en proximité.

· Repenser les métiers et la formation des professionnels de santé.

10 mesures phares

  1. Financements au forfait pour la prise en charge à l’hôpital des pathologies chroniques. Dès 2019, pour le diabète et l’insuffisance rénale chronique, élargis à partir de 2020 à d’autres pathologies.

  2. Un cadre pérenne pour financer la création des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) pour mailler le territoire national. Objectif de 1 000 CPTS à l’horizon 2022.

  3. Soutien financier pour le développement des assistants médicaux auprès des médecins libéraux exerçant en groupe en CPTS. Le but est de libérer du temps médical et de permettre aux médecins de se concentrer sur les soins.

  4. « Hôpitaux de proximité », assurant des missions de médecine polyvalente, soins aux personnes âgées, soins de suite et de réadaptation, consultations de spécialités, consultations non programmées et devant disposer d’un plateau technique de biologie et d’imagerie, d’équipes mobiles et d’équipements en télémédecine. Objectif de 500 à 600 établissements labellisés dès 2020.

  5. Réforme du régime des autorisations des activités de soins. Elle se fera en plusieurs phases pour aboutir dès 2020 sur de nouvelles normes notamment les services d’urgence, les maternités, les services de réanimation, l’imagerie et la chirurgie.

  6. Création d’un statut unique de praticien hospitalier, associé à la suppression du concours PH, pour faciliter l’entrée dans la carrière, diversifier les parcours professionnels (reconnaissances des valences non cliniques) et faciliter l’exercice mixte.

  7. Redonner au service son rôle de « collectif » : création d’un dispositif d’intéressement lié aux projets d’amélioration de la qualité de service, prise en compte des compétences en management dans la nomination des responsables médicaux.

  8. Élargissement des compétences de la commission médicale d’établissement pour renforcer la participation des médecins au pilotage des hôpitaux.

  9. Suppression du Numerus clausus et refonte des premiers cycles des études en santé.

  10. Réforme du 2e cycle des études médicales et suppression des épreuves classantes nationales pour une orientation tenant mieux compte des compétences et aptitudes des élèves et de leur projet professionnel.


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